Samit no story

Qu’est-ce que le bonheur ? Un gâteau? Un roman? Un remède? Voilà une question que je me suis posé bien des fois…Mais…Quand on rêve un peu trop on a tendance à…
-BING!
…se prendre un lampadaire.
-Rif! Tu t’es encore cogné?
-Hey! J’y peux rien. Ils ont qu’a faire attention ou ils mettent leurs poteaux!
-Oui, c’est ça p’tit frère.
-Ha nan! J’suis plus un petit maintenant!!!
-Oui, mais tu seras toujours mon petit frère; Rif.
-Ho Tais-toi, Chaila!
Comme vous l’avez remarquez, je déteste ma sœur, Chaila. Mais qu’elle peste celle-là! Elle se croit tout permis juste parce qu’elle va au lycée! En plus, son lycée est juste à coté de MON collège de secondaire! Avouez que c’est pas de chance!!!
Enfin j’arrive à mon HORRIBLE bâtiment qui se nomme:« Collège de Secondaire les Cerisiers ».
-Hey! Patate Rifu! Ca va?
Ça y est. Le beau, le talentueux et le plus pathétique des garçons du collège se met à me couvrir de vannes.(Comme d’habitude) Et oui, mon prénom, n’est pas commun, mais alors pas du tout! Je me demande où on été chercher mes parents pour trouver un nom aussi ridicule que Rif Dandgeworld.
-Alors, ton uniforme n’est pas sali? Tu sais à force de vivre dans une poubelle…
Et hop! Sa bande de pommé avarié ricane à sa blague stupide.
-Qu’est-ce que tu veux David? Lui dis-je.
-Que tu dégages de ma vue. Répondit David avec un sourire mauvais.
-Tu sais, si tu voulais te débarrasser de moi, il faut commencer par ne pas me ridiculiser devant tout le collège.
Moi, je suis un garçon avec un fort caractère quand je m’y mets.. Mais généralement ça me retombe toujours dessus.
-Toi tu vas…Dit David en levant son poing. A ce moment là, heureusement pour moi, la cloche du collège se mit à sonner. Je profita du moment d’égarement de David pour filer dans ma classe.
Dans le collège, je n’ai qu’une amie très distante avec moi. Maria. Je l’adore! Même si elle pense d’abord à sa réputation qu’à moi. Je suis peut-être un peu trop égoïste…
Le cours se passa à peu prés bien…Si ce n’est que Maria, qui est dans ma classe, ne me laissa pas tranquille une seconde en me sermonnant que je me fourre dans trop de problème à la fois. La prof nous a vu discuter, et devinez quoi, j’en ai eu pour ma pomme! Je me suis fait gronder par la prof parce que je ne fais pas si, parce que je n’écoute rien en cours…Mais moi je le connais par cœur son programme. C’est les même sujets de l’année dernière amélioré!(Cette réflexion m’a valu un 3* en math!)
Dieu soit loué, je n’ai pas David dans ma classe!

*En Suisse, les notes fonctionne sur une échelle de 1 à 6. Le seuil de suffisance étant 4.
Ex:
6(6/6)
5.5 (5.5/6)
5 (5/6)
4.5 (4.5/6)
4(4/6)<= seuil de suffisance (Si on est plus bas on passe pas l’anné!)
3.5(3.5/6)
3 (3/6)
…etc.

Ouah! L’école est finie… Mais je dois reprendre les cours l’après-midi. Je me dirige alors vers la cantine. Je n’aime pas rentrer chez moi à midi. Tout ce que je fais c’est regarder la télé. Et en plus ma sœur fait mal la cuisine quand ma mère fait des extras à son boulot. Pourtant Chaila c’est très bien cuisiner quand elle veut! Mais quand c’est pour moi, c’est généralement les restes qu’elle trouve dans le frigo sans faire attention à ce qu’elle met dans la poêle avec des épices. Ensuite elle met de l’huile. Un peut trop à mon goût. Si elle faisait attention à ce qu’elle met dans son plat ça irait, mais une fois, j’ai retrouver une sauce bizarre…En faite c’était la glace à la fraise que maman n’avait pas fini au dessert hier! Le pire, c’est qu’elle mange sa mixture! Et elle adore ça!
Enfin bref, je donne mon billet à la cuisinière qui sert les plats et elle me donne le plateau-repas. Voilà au moins un point positif de ce collège; on mange toujours très bien au réfectoire.

En allant me chercher une place, David se manifesta comme à son habitude. Mais là, je le sentais plus colérique. Il était à deux doigts d’exploser. Son visage est passé du vert au jaune et du jaune au rouge. Jamais vu ça. Un feux de signalisation aurait rougis devant un changement de couleur aussi grand.
Il ne parvint qu’a dire quelque mot:
-TOI…JE…VAIS..TE..
Il s’approcha encore plus de moi. Jusqu’à ce que son nez touche mon front.(Il est plus grand que moi!)
Il fît renverser mon plateau qui dégringola par terre. Tout le monde se tut. Ils savaient tous que, quand David est dans une crise comme celle-là, celui qui recevra sa colère ne tiendra pas longtemps. Sans même que j’ai eu le temps de dire ouf, il me donna un coup de poing si fort que je tombe à la renverse sur le sol. Je touche ma lèvre. Un liquide rouge coula sur ma main. Je saignais! Et, pour la première fois, Maria apparu.

-Laisse-le tranquille, David, dit-elle en lui jetant un regard noir.
-Quoi? Qu’est-ce qu’elle veut la nana? Tu défend les p’tits ringard? Dit David de son air le plus mauvais.
-Tu crois quand même pas que je vais défendre un gros balourd comme toi.
-Qu’est-ce que tu as dit? répondit David.
A ce moment là, je le savais, Maria regretta de l’avoir insulter. Pourtant elle continua à lui tenir tête:
-Tu as très bien entendu. Je savais que tu n’étais pas très intelligent, mais je pensais quand même que tu avais des oreilles, répondit-elle.
A ce moment là, j’ai resenti de la reconnaissance pour elle. Mais autre chose venait en moi…Quelque chose que je n’arrivais pas à identifié…
-Tu sais que tu es très jolie…Dit David en lui prenant le bras. Il s’approcha encore plus d’elle…
-LAISSE…LA…TRANQUILLE. Dis-je en attrapant le bras de David. Maria me prit mon autre bras aussitôt. Là, on été grotesque. Maria qui me tient et moi qui tient David qui tient Maria. Fort heureusement, la directrice de la cantine vint nous porter secours. Pensant que c’était juste une petite bagarre, elle nous laissa filer. En tout cas moi et Maria. David fut transporter ailleurs, je ne sais pas où.
Maria voulut rejoindre ses amies mais elles la repoussèrent violemment. Pour finir elle vint s’asseoir avec moi à une table au fond du réfectoire ou personne n’allait. Jamais je n’ai eu de conversation si animé avec elle. Elle me parla de tout, de sa vie, de ses problèmes, de sa famille… Elle avait presque terminer son repas quand je lui demanda:
-Pourquoi m’avoir défendu? Je croyait que tu tenais à ta réputation…
Elle ne répondit pas. Elle se leva, partis donner les reste de son repas et disparu dans la porte d’entrée du réfectoire…

Le lendemain, on est partis faire une petite randonnée au creux-du-van(1) avec les autres classes de notre degrés. On a prit le bus, car nous n‘allions quand même pas grimper jusqu‘en haut à pied. Nous arrivions au Soliat. On descendit du bus. Nous avions fait une longue marche pour qu’ensuite, le bus nous reprenne. Comme il y avait plusieurs classes, et que les prof prenaient leur voiture(dieu sait pourquoi )il n’y en avait pas dans notre bus. Maria, qui n’a pas parler de toute la randonnée, était avec moi debout, puisque toute les places étaient prises.
Manque de pot, David était des nôtre dans ce fichus véhicule. Et encore une fois, je suis sa cible.
-Regardez-moi ça! Ces vêtements sont périmé depuis 1912. Tu es sûr que tu n’es pas centenaire?? Dit-il avec un ricanement horrible.
Tout le monde s'esclaffe de rire bien sûr. Mais cette fois, il était très sérieux.
-Espèce de limace visqueuse, continua-t-il, tu vas me le payer..
-Je t’ai rien fait à ce que je sache! Répondis-je
-Si! Tu existes! Et tu vas le regretter.
Au fond de moi j’avais peur. Mais si il apprend que je tremble de trouille, la partie sera finie…
Il me jeta sur le sol froid du bus. Il s’avança vers moi…J’avais peur… se pencha… m’effleura…
-PAM! Maria est arriver derrière David et lui a donner un coup de genou là où ça fait mal. David tomba de douleur par terre. Une des anciennes amies de Maria s’avança et lui dit:
-Hey, toi la traîtresse, reste en dehors de ça. Sinon tu ne seras plus jamais mon amie.
A ce moment là Maria explosa de colère:
-Quoi? Moi une traîtresse? Depuis le début j’avançais vers le mauvais chemin, depuis le début je me faisait prendre par le bout du nez! Maintenant j’ai compris! J’ai compris mon erreur! Oui tu n’es qu’une pauvre pouffiasse Marylou!! Jamais je n’aurai du vouloir devenir ton amie! J’ai fait les pires calamitées pour ça! Mais tu sais quoi? Ton amitié je m’en fou! Tu peux te la mettre dans l’œil! Moi j’ai un vrai un ami! Un ami sur qui je peux vraiment compté! Et pas sur une P----e dans ton genre!
A ce moment là, elle se retourna vers moi s’approcha de mon visage et…m’embrassa!

(1)Le creux-du-van se trouve en suisse dans le canton de Neuchâtel. Le vent l’aurait creuser dans la
montagne, d’où sont nom. La randonnée est très apprécier dans cette partie du pays de Neuchâtel.

J’étais aux anges, Je ne savais pas ce qui ce passait. Je ne sais pas combien de temps ça a durer. Une minute? Deux? Cinq? Je ne pourrai pas le dire…Mais d’un coup, elle s’éloigna de moi et dit:
-Et mon vrai ami à moi, il est là et c’est lui! C’est Rif! Et je crie au et fort ce que je gardais au fond de moi depuis toujours!:
Je t’aime Rif Dandgeworld!

Je ne savais plus où me mettre. Mais j’étais heureux. Puis d’un coup, je me lève et je m’approche de Maria:
-Moi aussi je t’aime Maria. A ce moment là, quelqu’un applaudit. Je ne savais pas d’où ça venait.. Puis soudain, j’aperçoit le garçon qui applaudissait! C’était un membre de la bande de David. Puis peu à peu tout le monde applaudis, sauf David et Marylou.
-Hey! Les jeunes! Arrêtez d’applaudir pour rien et asseyez-vous! Dit le chauffeur du bus.
Le flot d’applaudissement s’arrêta soudain. Le reste du voyage se passa silencieusement.

Les jours suivant étaient devenus plus que des rêves. David me laissait tranquille(sinon il avait tout le collège sur le dos) la pouffiasse(Marylou) avait mystérieusement disparu, et je devenais de plus en plus populaire, même les repas de ma sœur sont devenus excellent! Et je restais des journées entière avec Maria.
Une fois, on est parti au parc municipale ensemble. Assis sur un banc, je lui demande:
-Pourquoi avoir changé d’avis sur un coup de tête?
-Hein? Répondit-elle.
-Ben..Tu es venu d’un coup vers moi..
-C’est quand j’ai vu ton sang. Ca m’a fait réfléchir et j’ai réaliser que tu comptais beaucoup plus à mes yeux que ces idiots(et idiotes). Puis sans m’en rendre compte…J’ai comprit que je t’aimais…
Elle m’embrassa. Quand elle détacha ses lèvres des miennes, elle m’offrit un délicieux sourire.

Comme quoi, même le plus perdu des perdus à droit à l’amour.

Samit