[Sans titre].

Ecrit à 00:00 ... Le début de mon prochain roman (fantastique et oui), je m'excuse tout d'abord des fautes x_x, et j'espère que vous aimerez, n'hésitez pas à me faire part de vos critiques. Le titre n'est pas encore déterminé désolé.

• Chapitre 1
  L’enclenchement.

Chapitre 1
L’enclenchement.
Nous nous trouvions dans un endroit sombre, des gouttes de pluies suintaient sur les fenêtres, à travers lesquelles nous pouvions apercevoir des rangées d’immeubles gris et délabrés.
- Quentin ?! T’es où ?! Arrête, tu me fais peur !
- Elé ? Je suis là.
- Arrête de m’appeler Elé ! Je m’appelle ELEONORE, bon sang !
- C’est pareil …
- Pas du tout !, rétorquai-je, dit … T’es sûr qu’on à le droit d’entrer ici ?
- Au pire on dit qu’on ne savait pas … Me répondit-il de sa voix enfantine.
- Et où sommes-nous en faite ?
- Dans l’entrepôt, je crois …
- Qu’est-ce qu’on vient faire ici ?
- On m’a dit qu’il y avait quelques cartons vides qu’on pourrait utiliser pour notre cabane.
- ...
Je contemplai les lieux, j’étais de moins en moins rassurée … Tout était si … Lugubre … L’atmosphère y régnant était si étrange, presque magique … Il faisait une chaleur étouffante, nous étions pourtant en pleine hiver. Un frisson me parcouru. Quelle heure était-il ? Je consultai ma montre. Neuf heures du soir.
- Quentin … On devrait rentrer …
- Mais non regarde ! Les cartons sont là-bas !, me dit-il en désignant du doigt de vieux emballages de colis.
Nous nous rapprochâmes de notre découverte avant d’apercevoir deux points lumineux se dressant dans l’obscurité … Je poussai un cri étouffé.
- C’est… C’est quoi ?!
- Je ne sais pas … VIENS ! On s’en va !
Nous nous mîmes à courir en direction de la sortie. J’eus soudain la désagréable impression de voir le sol se fissurer sous nos pieds … Et ce ne fut pas qu’une impression, la surface faite de béton était bel et bien en train de s’ouvrir pour laisser place à un énorme trou ! Nous tombions dans le vide, pensant que cette chute n’allait jamais s’arrêter. Puis une lumière m’aveugla et je fermis les yeux …

• Chapitre 2
  Sous le ciel bleu.

L’air était frais et humide. Des gouttes de rosée perlaient sur mes joues et un vent frais me caressait le visage. J’ouvris les paupières et découvrit alors un merveilleux spectacle. Des papillons multicolores voletaient dans l’air tandis les rayons du soleil perçaient le ciel d’un magnifique bleu azuréen. Je me mis alors à écouter les bruits provenant des alentours … J’entendis le murmure des vagues et le clapotis de l’eau, ainsi que le bruissement des feuilles et le chant harmonieux des oiseaux les plus proches. Je me rendis à l’évidence, nous n’étions plus sur Terre, en tout cas nous ne nous trouvions plus dans l’entrepôt, ni à proximité. L’entrepôt … Et Quentin … Où était-il ? Je l’appelai. Une fois, deux fois et même trois mais je ne recevais aucune réponse en retour alors je décidais d’aller le chercher moi-même. Je fis quelque pas, et découvrit un lac, jamais je n’avais pu en voir d’aussi sublime, l’eau était claire, on aurait dit que des milliers de paillettes argentées scintillaient à sa surface, et si l’on regardait bien on pouvait même apercevoir quelques poissons volants plongeant dans l’eau glacée. Glacée, vraiment ? J’effleurai de mes doigts la surface du lac et découvris qu’au contraire le liquide était tiède. Je m’arrêtai quelques instants afin de le contempler. Me penchant au dessus de l’eau je vis alors un sublime visage, constitué de traits divins. La jeune fille avait le teint pâle, les joues roses, ses iris verts rayonnaient et de longs cheveux roses encadraient ce visage tout simplement parfait. Je mis plusieurs minutes à me reconnaître … J’avais complètement changé d’apparence … C’en était presque extraordinaire. Je me détachai alors de ce reflet ne laissant apparaître aucun défaut et me remis à la recherche de mon meilleur ami. C’est alors que je le vis. Lui aussi avait changé, mais pas tellement. Ses cheveux avaient gardés les mêmes éclats bruns et voletaient dans le vent. Ses yeux étaient cependant devenus plus profond. J’admirai sa peau marmoréenne … Non, je l’admirai tout court. Il était devenu tellement resplendissant que j’en eu le souffle coupait.